Zéro pointé électoral pour la #Guinée, le #Mali et le #Burkina Faso ?
Il fut un temps, pas si lointain, où les régimes de transition en #Afrique de l’Ouest duraient un an, deux au maximum, et où leurs dirigeants, fidèles à leur promesse, organisaient des élections en vue d’un retour à l’ordre constitutionnel. #Moussa Dadis #Camara en Guinée en 2008, Salou Djibo au Niger en 2010, Amadou Haya Sanogo au Mali en 2012… Tous ces putschistes – ainsi que Yacouba Isaac Zida, arrivé au pouvoir au Burkina Faso en 2014, après la chute de Blaise Compaoré – ont fini par rendre le pouvoir à un civil élu.
Une décennie plus tard, leurs cadets à #Conakry, Bamako ou encore Ouagadougou ne semblent pas pressés d’en faire autant. Ni Mamadi Doumbouya, ni Assimi Goïta, ni Ibrahim Traoré n’organiseront d’élections pour mettre fin à leurs régimes militaires aux dates convenues – et parfois déjà reportées – avec la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao).
François Bemba Sans avenir ces pays car en Afrique je ne jamais vue un coup d'état qui donner l'espoir